Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Actublog d'un journaliste lorrain

24 novembre 2009

Passagers: un train de retard?

Dimanche soir, un homme s’est suicidé en se jetant du quai alors qu’un train en direction du Luxembourg passait à plus de 300 km/h en gare de Champagne-Ardenne TGV. Bilan de cet « accident de personne sur la voie » : un mort. Mais aussi un malaise parmi les témoins, une dizaine de trains arrêtés, au moins tout autant de correspondances interrompues et peut-être un millier de passagers immobilisés, retardés et éloignés de leur destination. Quelle est la véritable information ici ?

La victime, sans aucun, doute. Pourtant, malgré les témoignages sanglants, une seule chose a semblé préoccuper la quasi-totalité des gens présents en gare : les retards. Le ton et les humeurs ont rapidement montés face aux « retards indéterminés » affichés dans le hall d’accueil. La dose d’information délivrée avec une parcimonie extrême n’a pas arrangé les choses. Dans la demi-heure qui a suivi, les gens se sont rués vers les guichets avec l’espoir non dissimulé de changer de billet sans perdre d’argent. « Ca serait quand même la moindre des choses ! Ce n’est pas notre faute si nous n’avons pas pu prendre le train », s’est justifiée une femme dans la cinquantaine. D’autres usagers se plaignent de « l’égoïsme » de la victime qui « aurait pu attendre le dernier train » ou encore « faire ça chez lui ».

Personne n’a semblé vraiment s’inquiéter du sort du malheureux. Même la jeune femme prise d’un malaise n’a pas su attirer la compassion des gens. Sans doute ne se sont-ils pas rendu compte de ce qui se passait autour d’eux, à la vue des très nombreuses personnes patientant dans la gare.

Les usagers étaient concentrés, presque accrochés aux haut-parleurs pour écouter la moindre misérable annonce. Mais pour dire la vérité, l’information était plutôt éparse et vide.

Plus de trois heures d’attente ont poussé certains à réfléchir à la situation mais la plupart n’ont eu qu’un seul souci et centre d’intérêt : eux-mêmes. Il est malheureux de se rendre compte en direct du nombrilisme de notre société actuelle. Formaté à l’individualisme à l’extrême, on en oublie le drame humain qui s’est joué sous les yeux de quelques témoins malheureux.

Justement, le regret de grand nombre de jeunes gens fût justement de ne pas avoir été sur le devant de la scène au « moment crucial ».  Certains se sont faufilés à plusieurs reprises sur les quais dans l’espoir de pouvoir observer le travail, même de loin, des pompiers et des policiers. Effarant, les réactions outrées de ces mêmes personnes lorsque le chef de gare a exigé leur retour immédiat dans le hall d’entrée. A défaut, les téléphones portables se sont retrouvés collés aux vitres pour arracher une image intéressante même de loin pour pouvoir dire « j’y étais » (en ignorant tout de la victime).

                N’est-ce pas là une bien triste attitude ?

Publicité
Publicité
19 mai 2009

Le club des jeunes diplômés face à la municipalité

Les visites officielles continuent d’affluer au Club des Jeunes Diplômés et Seniors de Metz avec l’intervention de Sébastien Koenig, 13e adjoint au maire de la ville délégué à l’emploi et à l’insertion mardi 19 mai 2009. Il est également vice-président des missions locales. Sa mission : participer activement à l’intégration de la population messine. Il voit en l’avenir « un espoir sur une reprise rapide ».P5190002

Accueilli par Joséphine Sansone-Hoefler, M. Koenig explique qu’il est venu pour « dire quelques mots sur la place de la municipalité face à l’emploi ». Il questionne et cherche à savoir qui, parmi la dizaine de clubistes réunis pour l’occasion, cherche à créer sa propre entreprise.

La parole est ensuite donnée à Maryline Mathevet, l’une des dernières recrues et chargée de communication. Celle-ci explique le concept du club, surfe sur les idées de solidarités ainsi que sur les méthodes de prospections individuelles et collective. Elle n’omet rien.

M. Koenig évoque et insiste ensuite que « l’emploi n’est pas une compétence de la municipalité mais il est important de prendre les choses en amont sinon nous assistons à une forme de dégradation de la population messine. » C’est pour cette raison qu’il s’intéresse au Club, une initiative qu’il juge unique à Metz. Ses services cherchent justement à créer un partenariat avec l’université dans l’optique de « favoriser l’insertion des étudiants ».

Quand interrogé sur les possibilités d’embauche par la municipalité, l’adjoint au maire ne pratique pas la langue de bois et mentionne les postes susceptibles d’être à pourvoir dans l’avenir comme dans l’environnement. Il prend l’occasion pour souligner que les missions déléguées par l’Etat à la commune augmentant, la politique salariale de Metz allait continuer à augmenter.

Les clubistes finissent par se présenter. Cécile, ingénieur environnement, explique son parcours. Elle apprécie le club car elle y a obtenu les outils pour chercher un poste. Elle déclare : « l’université ne nous prépare pas à l’entrée dans le monde du travail ». Elle soutenue dans ses propos par sa camarade Figen pour qui la structure « a permis de nous remettre à plat et de savoir où on en est ».

M. Koenig écoute, rebondit sur les expériences des clubistes. Il s’intéresse et s’attarde sur chaque profil, donnant des conseils et ses idées. Finalement, Maryline lui résume un bel intérêt du club : « le système ne nous a pas oublié ».

13 mai 2009

Laurence Demonet : « le système maltraite les jeunes »

Laurence Demonet, vice-présidente du conseil régional de Lorraine déléguée aux actions régionales relevant des Interventions en faveur de l'insertion professionnelle, de l'innovation sociale, de la reconversion et de la transition professionnelles, est venue mercredi 13 mai 2009 rendre visite au Club des Jeunes Diplômés et Senior de Metz. Principale partenaire financier de cette initiative locale, elle en est également la marraine. Rencontre.

Avec cette visite, Laurence Demonet a cherché à montrer et démontrer l’importance que l’emploi et surtout l’accès à l’emploi a pour le conseil régional de Lorraine. « On s’adresse à tout lorrain qui a besoin d’une formation, de qualifications ou tout simplement d’un accès à l’emploi », déclare-t-elle.

C’est pour cette raison que son département a accepté de financer le club à hauteur de 45 000 euros pour l’année 2009 – le reste étant financé par les Conseils généraux de Moselle et Meurthe-et-Moselle. Cette assemblée de jeunes diplômés a pour but de favoriser la recherche d’emploi avec des méthodes originales.

« Solidarité et dynamisme » sont les maîtres mots de cette opération comme le rappelle Joséphine Sansone-Hoefler, la directrice de Mode d’Emploi, la structure qui accueille le club.

« Baliser le chemin vers l’emploi »

Madame Demonet rebondit sur ces mots et se plait à être la marraine de ce groupe pluridisciplinaire, marraine « dans le sens républicain du terme, accompagner et aider ». Elle continue : « l’idée est de baliser le chemin vers l’emploi : on ne peut pas laisser subir la situation telle qu’elle est».

Le chômage des jeunes correspond à plus d’un quart des chômeurs lorrains., Laurence Demonet est consciente la crise est là et que le « système maltraite les jeunes ». Elle insiste sur le fait que l’issue est plus importante que l’accompagnement en lui-même et qu’une « formation doit déboucher sur un emploi ».

900 euros pour chacun des 80 jeunes qui seront suivis cette année « n’est pas cher payé, comparé aux 6 000 euros habituels pour un stage de formation en Lorraine sans issue garantie », maintient-elle. Madame Demonet rappelle que la région dépense 1 million d’euros au quotidien pour la formation, des lycées aux initiatives telles que celles-ci.

La dynamique du club

Laurence Demonet fait ensuite connaissance avec ses « filleuls » et chacun raconte son parcours et ce que le club lui a apporté. « Des outils efficaces », pour Figen ainsi qu’une « expérience » et « une assurance » pour Jérémy et Emilien. Pour Sébastien en revanche, la démarche apporte une réponse aux recruteurs qui accusent leur peu d’expérience de ces derniers mois. « C’est facile de dire à un jeune qu’il n’a rien fait pendant six mois en ce moment », commente Madame Demonet.

Visiblement ravie des résultats obtenus par le club pour le moment – 70% de placement sur Metz et 80 % sur Nancy – Laurence Demonet a conclut qu’il était essentiel de « ne rien rater, de ne rien laisser passer ».

11 mai 2009

HADOPI : nouvelle polémique et réactions du Web

Un cadre de TF1 a été licencié pour ses opinions sur la loi anti piratage sur le net. Il avait écrit ses incertitudes sur le projet dans un email adressé à sa députée. Cette dernière l'avait ensuite transmis à Christine Albanel. L'un de ses collaborateurs ont eu la brillante idée de retourner le mail à la direction de TF1.

L'affaire a provoqué de nombreuses réactions sur le web. L'article suivant sur lemonde.fr montre plusieurs bons exemples de ce que les bloggeurs peuvent produire.

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/05/08/la-polemique-enfle-sur-le-web-autour-du-premier-martyr-de-la-hadopi_1190684_651865.html

TF1 met en avant le fait que ces opinions soient contraires à la politique du Groupe cependant l'email avait été envoyé depuis l'adresse privée de Jérôme Bourreau et non de sa boite profesionnelle. Bien entendu, Bourreau a saisi les Prud'hommes pour cette affaire qui s'annonce intéressante.

6 mai 2009

CNN : les origines de la grippe A(H1N1) ?

Mexicans deny swine flu origin
Vidéo envoyée par CNN_International

CNN's Ted Rowlands reports from Mexico City where locals deny the swine flu started in Mexico.

Dans cette vidéo, la chaîne CNN explore les origines de la grippe A(H1N1). Le contenu est intéressant mais c'est surtout la forme qui est particulière. Le reporter discute avec l'audience avant d'engager sur les entretiens qu'il a eus avec les habitants de Mexico. (Le message est assez clair dans ce reportage: même si les mexicains nient, la grippe vient de chez eux. Mais comme le dit un intervenant, on ne peut pas faire porter la responsabilité à quelqu'un.)

Publicité
Publicité
5 mai 2009

Attaque nuptiale : 44 morts en Turquie

Des attaquants masqués ont fait interruption dans une réception de mariage lundi après-midi à Sultankoy, un petit village au sud est de la Turquie, et ont ouvert le feu sur le couple et leurs invités, tuant 44 personnes. Les autorités pensent que le massacre est le résultat d’une longue rivalité entre plusieurs familles.

Le commando, armé d’armes de poings automatiques et de grenades, s’en pris aux invités de la fille de Cemil Celebi, un ancien membre du conseil du village, qui faisait partie des victimes.

Les mariés, Sevgi Celebi et Habib Ari, ainsi que la mère et la soeur de ce dernier ont tous été tués pendant l’attaque. De plus, les membres du clergé, présents pour conduire la cérémonie, ont également été abattus. 

D’après les enquêteurs, une famille entière, dont 6 enfants, a été massacrée. L’agence de presse locale a déclaré que l’attaque avait duré 12 minutes. Le commando serait intervenu pendant une séance de prière et aurait forcé les gens à se rassembler en un point. 200 personnes assistaient à la cérémonie.

Les survivants ont raconté qu’ils s’étaient cachés sous les corps de leurs proches en attendant que le cauchemar s’arrête. Un témoin s’est longuement étendu avec les journalistes sur place à propos des masques que les tireurs portaient.

Le ministre de l’intérieur turc Besir Atalay a insisté sur la rivalité entre ces familles comme étant la cause du massacre. Huit suspects ont été ainsi arrêtés.

De leur côté, les médias locaux ont annoncé que certains membres des familles des mariés faisaient partie de la milice armée du village qui avait été mise en place pour combattre les guérillas séparatistes Kurdes dans la région.

1 mai 2009

Drame au défilé royal aux Pays-Bas : Quatre morts

Une voiture lancée à toute allure dans la foule a fait 5 morts en essayant de viser la famille royale pendant une parade. Les sources officielles ont depuis annoncé la mort du conducteur.

Le véhicule a terminé sa course contre un monument à quelques mètres du bus à toit ouvert dans lequel se trouvait la reine Béatrice et des membres de sa famille. La foule n’a pu qu’assister avec horreur au drame qui s’est déroulé à Apeldoorn, à 90 kilomètres à l’est d’Amsterdam.

Le procureur chargé de l’enquête a déclaré à la presse que la fouille du domicile du responsable – un citoyen danois – avait permis d’exclure le terrorisme comme cause de l’incident. Il a cependant précisé que l’homme avait bel et bien ciblé la famille royale.

La reine Béatrice s’est adressée à la télévision et a déclaré que l’accident était « choquant » : « ce qui avait commencé par être une belle journée s’est terminée par une tragédie qui nous a tous profondément choqué. (…) Nous sommes sans voix que quelque chose d’aussi terrible ait pu arriver ».

Des vidéos du drame fleurissent déjà sur les sites de partages de vidéos. Les témoins racontent comment ils ont vu les corps voler sur le macadam. D’autres ont ajouté que la voiture était déjà sérieusement endommagée lorsqu’elle a percuté la foule.

Les policiers ont indiqué que deux hommes et deux femmes sont morts sur les lieux de l’accident. La dernière victime est décédée plus tard à l’hôpital.

La foule était réunie pour célébrer la fête nationale de l’anniversaire officiel de la reine aux Pays-Bas. Plusieurs centaines de policiers étaient chargés de la sécurité massive du défilé qui

avait pris des mois à préparer.

Les autorités ont déclaré avoir été pris par surprise quand la petite voiture noire a réussi à passer au travers des barrières de sécurité jusqu’à la foule. Les bâtiments officiels de la ville ont baissé leurs drapeaux à mi-hauteur en signe de deuil.

29 avril 2009

Le Job Dating face à la crise

Le Club des Jeunes Diplômés et Seniors de Metz et Nancy a organisé un Job Dating mercredi 29 avril 2009. Sept minutes pour se vendre, séduire un recruteur et, peut-être, trouver un emploi.jobdating1

Basé sur le principe du Speed Dating, l’événement organisé au sein des locaux de Mode d’Emploi à Metz, visait à aborder l’entretien d’embauche d’une nouvelle manière. Les enjeux sont les mêmes mais l’approche est simplifiée.

Plusieurs entreprises étaient présentes : Randstad, Expectra et Manpower Cadres. Joséphine Sansone-Hoefler, la directrice de la structure, voit ici l’opportunité de « créer des contacts et de se rencontrer les uns, les autres. »

D’une table à l’autre

Pour ces consultants, l’initiative est « originale ». Pour Marc, de Randstad, les CVs des candidats ne « sont plus noyés dans la masse. » De plus, « une première sélection est déjà faite au niveau des candidats ».

L’approche fonctionne. Figen, chargée de projet marketing, vole d’une table à l’autre pour discuter avec les consultants. Elle présente son projet et ses expériences avec la même passion. De leur côté, ses camardes suivent le mouvement. Les 7 consultants présents écoutent, conseillent et mettent de côté les CVs les plus prometteurs.

Jérôme, Maryline, Sophie et les autres apprécient l’entraînement aux entretiens d’embauche. De leur côté; les consultants y voient un autre bénéfice : alimenter leurs viviers de CVs et de compétences. « Nous ne perdons pas notre temps », garantit l’un d’eux.

« C’est impossible de rencontrer tous les candidats que nous avons. Nous nous souviendrons d’eux », explique Sandra d’Expectra, soutenue par Anaïs, sa consoeur de Manpower : « Nous recherchions le caractère humain en venant ».

Une bonne initiative

La précédente édition du job dating remonte au 8 janvier dernier et a déjà rencontré un franc succès. Organisé par Mode d’Emploi, le Club des Jeunes Diplômés et Seniors est une initiative originale pour accompagner les demandeurs d’emploi dans leurs recherches actives de travail.

Pour sa sixième année, le Club basé à Metz et Nancy a déjà accueilli et aidé 29 jeunes. Quatorze ont déjà retrouvé du travail. Au total, 300 personnes sont passées entre les mains expertes de Joséphine Sansone-Hoefler et de son équipe. Le taux de placement avoisine depuis les 70 pour cent.

28 avril 2009

Menus de CV : "Etre original face à la crise"

Les membres du Club des Jeunes diplômés et Seniors de Metz viennent de lancer une nouvelle initiative pour recherche du travail en cette période de crise financière. En effet, les Bac + 5 ont créé un menu de compétences où ils présentent en quelques phrases à peine leurs savoir-faire. Une manière d’aller droit à l’essentiel en somme.

L’idée vient de Sophie, docteur en électronique. Exposant un reportage intéressant à la télé, la jeune femme démontre la nécessité d’être « original face à la crise. » Elle conte les méthodes d’autres jeunes diplômés qui publient leurs CVs sur les packs d’eau et sur les plateaux repas des fast-foods. Tout est bon pour faire parler de soi. « Le but est que plus tu communiques, plus tu obtiens de contacts ».

Les compétences de chacun sont mises à profit dans la conception du menu du club : contenu et contenant sont étudiés pour rendre le texte le plus attractif et lisible possible avec ses allures de menu de grand restaurant. Ce sont justement les restaurants qui sont visés par cette opération. Les clubistes se transforment pour l'occasion en commerciaux, chargés de vendre le concept aux restaurateurs pour que ces derniers acceptent de diffuser la plaquette colorée au milieu de leurs propres menus du jour.

"Après tout, les mangeurs sont potentiellement des recruteurs", explique Gérard, un gérant d'un restaurant basé à Montigny-les-Metz, qui a accepté de prendre une série de menus pour les donner à ses meilleurs clients. Pour le moment, seuls une poignée d'établissements jouent le jeu de l'originalité. Les clubistes espèrent convaincre d'autres de rejoindre l'aventure.

Salades, hors d’œuvre , gratin et autres plats délicieux viennent illustrer ces propos. Le « fondant d’ingénieur informaticien industriel relevé d’automatisme avec coulis électronique » ouvre l’appétit mais invite à en découvrir plus sur le site du club. Au total, plus d'une vingtaine de profils différents et variés se retrouvent sur cette page.

Pour le moment, les jeunes diplômés n’ont pas encore eu de retours positifs sur l’opération. Mais ils ne désespèrent pas car c’est le début. Pour Sophie, l’initiative ne peut pas « faire de mal » mais elle ignore encore si les gens vont les prendre au sérieux.

Les autres clubistes croient en l’idée. Et comme ils le disent si bien : « rester positif et original ». Et pour l'originalité, ils s'y connaissent puisqu'ils participeront demain à un job dating avec des recruteurs.

Le menu est disponible ici : menu_club.

20 avril 2009

Les fondateurs du site Pirate Bay condamnés en Suède

Un tribunal suédois a condamné quatre des personnes responsables du site The Pirate Bay, le portail de téléchargement illégal le plus actif du monde, à des peines de prison. Un exemple bientôt suivi ailleurs ?

Frederik Neij, Gottfrid Svartholm Warg, Carl Lundstrim et Peter Sunde ont été reconnu coupable d’avoir enfreint les lois sur copyright et le droit d’auteur. Ils ont été condamnés à un passer un an en prison et payer des dommages et intérêts pour un montant de 4,5 millions de dollars.

Les maisons de disques ont très bien accueilli le verdict mais les quatre hommes ont annoncé leurs intentions de faire appel. De plus, Peter Sunde a déclaré qu’il ne payerait pas un centime pour ce verdict qu’il estimait « bizarre » lors d’une conférence de presse en ligne.

« Il est sérieux d’être reconnu coupable et d’obtenir la prison. C’est très grave et un peu étrange », a-t-il alors déclaré avant de continuer : « C’est tellement bizarre d’avoir tous été reconnus coupable et encore plus de l’avoir été comme une équipe. La cour a dit que nous étions organisés (…) Si vous allez nous condamner, c’est d’un crime désorganisé !»

Sunde a ensuite annoncé ses intentions de ne pas payer les dommages et intérêts, arguant qu’il n’en avait ni les moyens, ni l’envie. Il préférerait brûler ses possessions plutôt que de verser le moindre sou.

Le montant des dommages et intérêts décidé pour les sociétés plaignantes comme Warner Bros ou EMI ont été vu à la baisse de 17,5 millions de dollars. Leur porte-parole a déclaré que le montant voulu au départ ne correspondait pas à « l’immense préjudice » causé par le site qui sous-entendait que le « piratage était normal et que l’industrie de la musique devait en faire son deuil ».

Les condamnés, quant à eux, estiment que le verdict de piratage est « ridicule » car le site ne propose aucun fichier en téléchargement direct. En effet, the Pirate Bay fonctionne comme une bibliothèque et référence simplement les fichiers de téléchargement.

Ce verdict pourrait bien être dans les esprits des parlementaires français qui vont rejuger la loi Hadopi dans les prochains jours.

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 > >>
Actublog d'un journaliste lorrain
Publicité
Actublog d'un journaliste lorrain
Publicité